J’ai trempé les bout des orteils dans cette langue lorsque j’apprenais encore mes kanji japonais. L’écrit ne me faisait pas forcément peur, mais l’oral, si. Ces histoires de ton, ça semblait très difficile. J’ai donc tenté la méthode Michel Thomas pour cette langue.
C’était à la fois essayer de voir ce que donnait le chinois mandarin et voir si la méthode Michel Thomas dont on me vantait les qualités était aussi bonne qu’on le disait.
Je n’ai pas terminé l’initiation au chinois, surtout à cause d’une bête erreur de nommage dans les fichiers qui fait que j’ai écouté les pistes dans un désordre monumental. Je suis quand même allée jusqu’au 5ème CD / 7.
Mes conclusions:
-la méthode Michel Thomas c’est très bien. Commencer une langue rien qu’avec l’oral est génial, la répétitivité aide beaucoup les débutants.
-Michel Thomas m’a démontré que les tons en chinois, ce n’était pas si compliqué que ça. Ca ne me fait plus peur.
-la grammaire en chinois a l’air au premier abord assez simple.
Quand je recommencerai à apprendre le chinois, je recommencerai par Michel Thomas (en finissant cette fois :))
AU vu de mon expérience des kanji, j’aurai tendance à privilégier la méthode Heisig pour l’apprentissage des Hanzi. les idéogrammes ont un avantage en chinois par rapport au japonais: ils ne sont associés qu’à un son (deux maximum). Ça doit aider.
To be continued.
Mise à jour 31/05/2019
Je n’ai finalement pas repris ni la méthode Michel Thomas ni Heisig pour m’orienter sur du tout en un comme j l’ai fait avec d’autres langues.
J’ai recommencé le chinois mandarin avec deux méthodes:
J’ai déjà testé la méthode Nathan pour l’allemand et l’italien et j’étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner pour le chinois mandarin, avec la même stratégie qu’une langue indo-européenne.
J’ai bien fait attention de prendre une méthode ne faisant pas l’impasse sur les hanzi.
J’en suis à 20% pour l’instant et je tiens bon. Cependant, je reste septique sur le fait qu’il n’y a pas une adaptation à faire pour l’apprentissage du chinois. Je pense que cette approche sous estime la difficulté des hanzi. Ma base que j’ai du japonais m’aide beaucoup à reconnaitre et analyser les hanzi.
Cette méthode est l’une des mieux notées pour l’apprentissage du chinois, donc j’ai investi dedans pour voir ce que ça donne.