Elle sort à peine du fourneau, une fiche qui vous résume la prononciation en allemand.
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Dernière MAJ 19/05/2016
-j’ai fini en ce jour ma grammaire allemande par les exercices !
Et c’est un vrai soulagement.
H.
MAJ le 27/03/2016
J’ai fait un document anti-sèches autour des déclinaisons allemandes.
Vous y retrouverez:
-un rappel sur les cas
-les déclinaisons des articles
-les déclinaisons des adjectifs
-les déclinaisons des pronoms
-les cas après les prépositions
Vous pouvez le télécharger ici.
Bonus: comment retenir les déclinaisons des l’article défini.
Voici un livre référence sur les kanji japonais.
Le livre original écrit en anglais est écrit par Wolfang Hadamitzky. Il présente la liste des Jooyoo Kanji, Kanji du langage courant. On y trouve le kanji, l’ordre de tracé, le nombre de traits, et le sens du kanji avec plusieurs combinaisons de kanji, ainsi que toutes les prononciations.
Le site de l’éditeur
Le site d’Amazon où il y a des extraits.
Je n’ai pas ce lire mais l’excellente traduction réalisée en français et publiée aux éditions Maisonneuve.
Vous pouvez voir un aperçu du livre ici, ainsi que l’errata.
Un indispensable pour la langue japonaise.
Memrise est un site Web avec des applications pour téléphone qui se targuent de vous apprendre des langues.
Bien sûr, cela ne le permet pas. Pas plus que tous les livres que je vous présente ici, d’ailleurs. mais ils sont des briques intéressantes pour le mur que je tente de construire.
Plusieurs langues sont disponibles, avec chacun leurs bibliothèques de mots avec sons associés à apprendre. La richesses des cours proposés varie selon la langue et un peu des langues que vous connaissez déjà. Cependant, il y a l’air d’y avoir ce qu’il faut en anglais et j’ai trouvé ce qui me fallait en allemand, où j’ai sélectionné le A1 et A2 proposé par Memrise et le Allemand pour les français qui a l’air fait par un amateur.
Le système est légèrement basé sur le même que ANKI et ressemble dans une certaine mesure à feu smart.fm devenu depuis Iknow.co.jp.
Dans le sens où la révision – et c’est le premier point fort peut avoir un côté ludique dans sa présentation, ses couleurs et l’entrain.
Le gros avantage, c’est la construction du deck, un peu répétitif mais qui permet de bien comprendre le structures de la phrase, le système de répétition, l’encouragement sous forme de niveau et de récompenses à continuer dans l’effort. Le A2 m’a permis de voir certains structures de phrases complexes mais tr-s courantes que je n’ai pas encore eu l’occasion de croiser.
Donc c’est très sympa et ça trouve son utilité dans mon apprentissage, surtout grâce aux sons qui me permet d’entre les mots correctement prononcés.
Traduction libre, amateure, francisée, noob-friendly et améliorée d’un article écrit par la professeure C. Bade-Governale.
Voir l’article original
Au delà du réel intérêt grammatical, même si l’article originel n’arrive pas un peu moins de 30 exemples à tout traiter (double infinitif quand tu nous tiens), ce qui est intéressant sont les explications/justifications de l’auteur, allemande d’origine, pour nous expliquer ce qui ne va pas dans le contrepoint ou n’est pas perfekt dans la phrase.
Vous reprendrez bien un peu de birkenstock ?
La partie la plus importante de la phrase est le verbe. Cela détermine toute la structure de la phrase.
Toutes les parties requises par le verbe sont appelés (compléments) actants. Ils ne peuvent être omis sans que la phrase soit grammaticalement incorrect. Les autres parties peuvent être omises et sont appelés (compléments) circonstants. L’allemand est assez particulier sur la position du verbe et de ces compléments.
Le verbe peut être localisé en trois positions, comme vous pouvez le voir sur ces exemples:
1. Er kommt morgen. Wann kommt er ?
Il vient demain. Quand vient-il ?
2. Kommt er morgen ?
Vient-il demain ? / Est-ce qu’il vient demain ?
3. Ich denke, dass er morgen kommt.
Je crois qu’il vient demain.
Comme on peut les voir sur ces trois cas et dans l’ensemble des exemples à venir, de base, le sujet est toujours accolé au verbe conjugué, en étant soit avant, soit après au verbe. Le sujet tient la main du verbe.
Prenons le 1.
“Er kommt morgen” est une phrase simple avec une proposition principale.
“Wann kommt er?” est une question ouverte commençant un mot en w-.
Ici, nous trouvons la première règle de la structure de la phrase allemande: l’allemand est une langue mettant le verbe conjugué de sa proposition principale en deuxième position.
En typologie syntaxique, l’allemand est une langue dite à verbe second ou V2. Toutes les langues germaniques modernes sont des langues V2, à l’exception remarquable de l’anglais.
La plupart des étudiants apprennent cette règle dès le début : elle peut sembler difficile à appliquer en toute circonstance, probablement car cette règle n’existe pas dans d’autres langues.
Comme en français et en anglais, il arrive que le pronom interrogatif soit attaché à un nom, adjectif qualificatif ou adverbe.
C’est le cas en allemand de:
-Welch (+nom) [quel]
exemple: Welche Farbe hat mein Hemd ?
-Wessen (+nom) [forme génitive de wen: de qui ou de quel]
exemple: Wessen Konzert hat dir gefallen ?
-Was für (+nom) [quel type, quel genre / What kind]
exemple: Was für Filme magst du ?
mais aussi de:
-(Um) Wie viel/oft/lang [combien,…. how long, how much…]
Le verbe vient après ce pronom interrogatif étendu insécable.
2. “Kommt er morgen ?”
est une question fermée. Comme en français, quand on n’utilise pas “Qu’est ce que” et comme dans de nombreuses autres langues, la question fermée est indiquée par une inversion sujet / verbe. Le verbe conjugué se retrouve alors en première position.
A noter que dans les questions ouvertes commençant par un pronom interrogatif, nous retrouvons également cette inversion (nous retombons alors sur la règle du verbe second)
3. “Ich denke, dass er morgen kommt.”
est une phrase complexe, possédant une proposition principale “Ich denke” et une proposition subordonnée conjonctive “dass et morgen kommt” introduite par la conjonction de subordination “dass”.
Une proposition subordonnée dépend d’une proposition principale et ne peut être utilisée sans.
Et c’est ainsi que l’on révèle la troisième règle de position du verbe: en allemand, le verbe conjugué d’une proposition subordonnée se retrouve catapulté à la fin. Le sujet lâche alors la main du verbe.
Une manière de construire la phrase: construire la proposition comme s’il s’agissait d’une proposition principale, puis catapulter le verbe conjugué à la fin.
A présent, concentrons-nous sur cette proposition principale.
4. Ich fahre heute nach Hamburg.
Je vais aujourd’hui à Hambourg.
5. Heute fahre ich nach Hamburg.
Aujourd’hui, je vais à Hambourg.
Dans ces deux phrases, le verbe “fahre” (infinitif: fahren) est en deuxième position. Le sujet “ich” et l’adverbe de temps “heute” sont interchangeables.
Est-ce que les deux phrases ont le même sens ? Oui, mais la deuxième “temps – verbe – sujet” est préférée. C’est en effet une structure allemande très typique.
Il y a cependant une petite différence entre les deux. L’ordre des mots varie en fonction de la partie de la phrase sur lequel nous nous concentrons.
Le 4. Ich fahre heute nach Hamburg. répondrait à ces questions :
Wann fährst du nach Hamburg?
Quand vas-tu à Hambourg ?
Wohin fährst du heute?
Où vas-tu aujourd’hui ?
Le 5. Heute fahre ich nach Hamburg. répondrait à ces questions :
Was machst du heute?
Que fais-tu aujourd’hui ?
Wohin fährst du heute?
Où vas-tu aujourd’hui ?
Quelle est la différence ? L’information importante, nouvelle est susceptible d’être présente en fin de phrase. Dans les deux phrases, “nach Hamburg” est un actant du verbe qui ne peut être omis (contrairement à “heute”). Le verbe et son complément actant forment ensemble le Satzklammer (les crochets de la phrase) ce qui veut dire que le deuxième et le dernier groupe de la phrase sont connectés l’un à l’autre. On peut voir ça comme un pont, connectant les deux éléments essentiels, verbe et complément. Sous le pont, on trouve d’autres informations (complément circonstant) qui peuvent être omis.
Les verbes en allemand ne sont pas toujours en un seul mot. En plus du verbe qui exprime l’idée de la phrase, il peut y avoir un auxiliaire et/ou un verbe de modalité et/ou un verbe complément. De surcroît, l’allemand possède des verbes à particules séparables susceptibles de se détacher ou non du verbe.
Voici les différentes combinaisons possible de verbes en deux morceaux (qu’on appellera ici les siamois):
-les temps composés. On a alors un auxiliaire: sein, haben ou werden ainsi que le verbe principal.
-verbe à particule séparable: nous avons alors le verbe et sa particule.
-le verbe accompagné d’un verbe complément. C’est le cas des verbes de modalité, mais aussi de lassen et des verbes de perception comme sehen ou hören.
Voici le cas où le verbe se retrouve en trois morceaux (qu’on appellera les triplés):
-temps composé d’un verbe accompagné. On a alors l’auxiliaire, le verbe, et le verbe accompagnant.
Intéressons-nous à présent à ces trois phrases pour traiter le cas des siamois:
6. Gestern habe ich ein Buch gekauft.
Hier, j’ai acheté un livre.
7. Ich bereite mich auf die Prüfung vor.
Je me prépare à l’examen.
8. Ich möchte nach Italien fahren.
J’aimerais aller en Italie.
Dans ces exemples, le dernier mot vous indique de quoi la personne est en train de parler. De nouveau la phrase a des crochets, mais ici, c’est pire.
Pour 6. Gestern habe ich ein Buch gekauft.
le verbe est au Perfekt (passé composé) avec un auxiliaire “habe” et un participe passé (Partizip II) “gekauft” (verbe: kaufen).
Pour 7. Ich bereite mich auf die Prüfung vor.
il s’agit d’un verbe “bereite” à particule séparable “vor”. (verbe: vorbereiten à l’infinitif)
Pour 8. Ich möchte nach Italien fahren.
il s’agit d’un verbe de modalité mögen au subjonctif (Präteritum Konjunktiv) “möchte” suivie d’un infinitif “fahren”.
Dans le cas des siamois (verbes en deux parties), le participe passé/ la particule séparable / le verbe à l’infinitif (jamais le verbe conjugué, donc !) se retrouvent donc catapultés en fin de phrase.
Quelquefois, une vraie bataille peut avoir lieu entre les différentes autres parties de la phrase.
9. Ich habe heute auf dem Markt Tomaten eingekauft.
J’ai acheté aujourd’hui au marché des tomates.
10. Heute habe ich auf dem Markt Tomaten eingekauft.
Aujourd’hui, j’ai acheté au marché des tomates.
11. Ich habe heute Tomaten auf dem Markt eingekauft.
J’ai acheté aujourd’hui des tomates au marché.
12. Heute habe ich Tomaten auf dem Markt eingekauft.
Aujourd’hui, j’ai acheté des tomates au marché.
Quelle version préférez-vous ?
Le participe passé (Partizip II) doit aller à la fin selon la règle de la catapulte. “Tomaten” est un complément actant du verbe, donc il devrait aller à la fin, qui est déjà occupée. C’est pour cela qu’elles sont en avant-dernière position.
Le lieu “auf dem Markt” veut aussi aller à la fin, mais la dernière et l’avant-dernière position sont déjà occupées. (QUEL BORDEL HEIN). Il ne peut être prioritaire sur le participe passé mais il a à peu près autant de force que “Tomaten”.
9. et 10. sont plus neutres que 11. et 12., qui insistent plus sur “auf dem Markt”.
D’un autre côté, “auf dem Markt” est un complément de 3 mots, et les longs compléments tendent à aller plutôt vers la fin de phrase. La 10. est donc la plus neutre des 4.
13. Morgen möchte ich zusammen mit meiner Freundin nach Hamburg fahren.
Demain, j’aimerais aller avec mon amie à Hambourg.
Tandis que vous vaquez à vos occupations, vous devez également être à l’écoute pour savoir ce qui se passe.
Ici, quelque chose va se passer demain “Morgen” avec votre amie “zusammen mit meiner Freundin “, impliquant Hambourg “nach Hamburg”. Que se passe-t-il ? Le dernier mot répond à la question: “fahren”, aller.
De nouveau, les positions du verbe de modalité “möchte” et de l’infinitif “fahren” sont cruciales. Nous avons déjà souligné que nous ne pouvons comprendre une phrase qu’avec le dernier mot. En construisant une phrase en allemand, nous devons déjà avoir toute la phrase en tête ou du moins le dernier mot.
Revenons sur des exemples avec des verbes à particules séparables:
14. Morgen früh bereite ich mich auf die Prüfung, die am Nachmittag stattfindet, vor.
Demain aux aurores, je prépare mon examen, lequel a lieu l’après-midi.
15. Morgen früh bereite ich mich auf die Prüfung vor, die am Nachmittag stattfindet.
Demain aux aurores, je prépare mon examen, qui a lieu l’après-midi.
Ces deux phrases sont correctes, mais elle ont toutes deux un problème. (UN PROBLEME ALLEMAND ON S’ENTEND)
La 14. est conforme à la règle du catapultage de la particule et aux subordonnées.
La particule “vor” est en fin de phrase et nous avons des crochets normaux. Mais nous avons le désavantage stylistique que celte particule se retrouve complètement derrière, éloignée. (NON MAIS LOL)
D’un autre côté, la 15. a donc l’avantage de ne pas avoir sa particule “vor” trop éloigné de son verbe “bereite” mais a le désavantage de séparer le pronom relatif “die” (qui/lequel) du nom auquel il s’attache (et qu’il rappelle !) “Prüfung”. (DEUTSCH DRAMATIK DILEMMA)
16. Ich bin zusammen mit meinen Freunden im Kino gewesen.
J’ai été avec mes amis au cinéma.
Ici, nous avons un temps composé passé. je suis en train de faire quelque chose avec mes amis, et seulement la fin nous découvrons que la phrase est au passé avec le participe passé “gewesen” (verbe: sein), comme le montre la phrase tronquée:
Ich bin zusammen mit meinen Freunden im Kino gewesen.
Je suis avec mes amis au cinéma.
La structure des crochets de phrases couvre la majorité des cas:
position1 | position 2 | position 3/4… | dernière position |
Heute | fahre | ich mit meinen Freunden | nach Hamburg. |
Heute | fahre | ich auf dem Markt Tomaten | gekauft. |
Ich | bereite | mich auf die Prüfung, die… | vor. |
Que ce passe-t-il quand en position 1, 3, 4, …nous avons des compléments circonstanciels (omissibles) ?
17. Heute fahre ich wegen des schlechten Wetters nicht mit dem Fahrrad zur Uni.
Aujourd’hui, je ne vais pas à cause du mauvais temps en vélo à l’université.
Les phrases suivantes sont incorrectes:
*Ich fahre wegen des schlechten Wetters nicht mit dem Fahrrad zur Uni heute.
*Ich fahre nicht mit dem Fahrrad heute zur Uni.
Les compléments circonstanciels doivent suivre strictement un ordre précis, le TeKaMoLo :
Tempo= quand ? ici “Heute”
Kausa= pourquoi ? ici “wegen des schlechten Wetters”
Modus= comment ? ici “mit dem Fahrrad”
Locus= où ? ici “zur Uni”
Bien entendu, les 4 compléments ne sont pas nécessairement présents dans la phrase mais ceux qui le sont doivent respecter l’ordre.
Si le premier complément occupe la première position, le verbe occupe la deuxième et le sujet qui tient la main du verbe la troisième.
Le tableau ci-dessous présente une proposition principale (ou indépendante), sur lequel d’autres propositions peuvent se greffer au début et à la fin.
18.
position0 | position1 | position 2 | position 3/4… | dernière position |
und | ||||
oder | ||||
aber | heute | fahre | ich | nach Hamburg. |
denn | ||||
sondern |
La proposition commence par une conjonction de coordination. Elle ne compte pas dans le décompte des positions, d’où sa position “0”. Le verbe, qui doit être en position 2, n’est donc pas directement après la conjonction de coordination.
Ceci n’est donc pas correct: “… und fahre ich heute nach …”.
“sondern” a le même sens que “aber” (mais), mais la phrase le précédent doit avoir un négation. Cela crée ne général une opposition entre les deux compléments.
19. Er fährt nicht mit dem Auto, sondern (er) geht zu Fuß.
Il n’y va pas en voiture mais (il y va) à pied.
20. Er hat kein Auto, sondern ein Motorrad.
Il n’a aucune voiture mais une moto.
A la fin de ces phrases peuvent être accolés d’autres propositions.
21. Er hat seiner Frau versprochen (,) pünktlich nach Hause zu kommen.
Il a promis à sa femme d’arriver à la maison à l’heure.
La proposition principale avec rochets est “er hat….versprochen”
Le verbe versprechen (promettre) requiert souvent un autre verbe parce que nous promettons à quelqu’un DE FAIRE quelque chose.
Pur cela on utilise la structure zu + verbe à l’infinitif, qui n’est jamais dans les crochets de la phrase. (Cette exclusion porte le nom de Ausklammerung.)
Cette phrase est donc incorrecte:
a. *Er hat seiner Frau pünktlich nach Hause zu kommen versprochen.
Cette règle s’applique aux structures suivantes:
1- versprechen, vorhaben, vergessen etc. + etwas zu tun
2- haben + noun + etwas zu tun (exemple: er hat keine Zeit, , heute mitzukommen.)
3- es ist + adjectif + etwas tun (exemple: es ist schön mit dir spazieren zu gehen.)
4- les comparaisons. als + comparaison est rejeté également des crochets.
exemple: Das ist im Norden schlimmer als im Süden.
“Das ist im Norden als im Süden schlimmer” est incorrect.
22. Ich denke, dass es heute regnen wird.
Je pense qu’il va pleuvoir aujourd’hui.
En ce qui concerne les propositions subordonnées, qui diffèrent des principales car elles ne peuvent être utilisées seules, leur verbe conjugué est catapulté à la fin de la subordonnée.
La plupart du temps, le sujet -ici, “es”- se retrouve directement après la conjonction de subordination.
La subordonnée, si principale, serait:
23. Es wird heute regnen.
Il va pleuvoir aujourd’hui.
24. Heute wird es regnen.
Aujourd’hui, il va pleuvoir.
A l’oral, 24. est préféré à la 22. pour ne pas avoir à répéter la question.
Autre exemple:
25. Warum kommst du so spät? – (Ich komme so spät,) weil der Zug Verspätung hatte.
Pourquoi viens-tu si tard ? (je viens si tard) parce que le train avait du retard.
Comment savoir si une phrase est une subordonnée ou non ? Le sens de la phrase ne peut vous aider. “Weil” (parce que) et “denn” (car) ont le même sens mais les phrases suivantes.
26. Ich komme so spät, weil der Zug Verspätung hatte.
J’arrive si tard tard parce que le train a eu du retard.
27. Ich komme so spät, denn der Zug hatte Verspätung.
J’arrive si tard tard car le train a eu du retard.
28. Weil der Zug Verspätung hatte, komme ich so spät.
Parce que le train a eu du retard, j’arrive tard.
En 26. Weil, qui est une conjonction de surbordination, introduit une proposition subordonnée conjonctive qui a besoin d’un proposition principale.
Cette proposition surbordonnée peut être placée au début de phrase, comme le montre 28.
En 27. denn, conjonction de coordination, introduit une proposition principale/indépendante qui a besoin d’une autre proposition indépendante avant elle. Denn ne peut commencer une phrase. Cette phrase est incorrecte:
Denn der Zug hatte Verspätung, ich komme so spät.
Il faut également voir le cas des vrais triplettes, où 3 verbes se retrouvent par la magie de la langue accolés les uns aux autres.
29. Ich habe die Arbeit nicht machen wollen.
Il existe en allemand un certain nombre de verbes (pouvant être) suivie d’un autre verbe à l’infinitif, et sans besoin d’ajouter la particule zu:
-le verbes de modalité: können, dürfen, sollen (inusité) …
-lassen
-les verbes de perception comme sehen ou hören
Dans le cas où ce verbe accompagné est à un temps composé (futur, parfait, tout temps introduisant un des verbes auxiliaires sein, haben ou werden), en vertu de la règle du double infinitif, le participe passé du verbe est substitué par l’infinitif et le verbe de modalité se retrouve en dernière position. Les crochets de la phrase sont l’auxiliaire en position 2 et le double infinitif (verbe accompagnant + verbe) en dernière position.
[verbe accompagnant à l’infinitif en avant dernière position]+[verbe à l’infinitif].
30. Ich denke, dass ich die Arbeit nicht habe machen wollen.
Dans le cas où ce verbe est dans une proposition subordonnée, la règle du double infinitif s’applique et le verbe conjugué, catapulté à la fin, vient avant le double infinitif.
31. Ich bin nicht hungrig.
32. Ich finde mein Wagen nicht.
33. Ich denke nicht, dass Paul da ist.
34. Ich habe Sie nicht gestern gesehen.
La négation nicht se place AVANT:
-un complément avec préposition (cas 33.)
-un adjectif avec attribut (cas 31.)
-un adverbe qualificatif
La négation nicht se place APRES:
-un complément sans préposition.
-un complément à l’accusatif ou au datif (cas 32)
-un pronom personnel (cas 34)
REFERENCES
1. Article de C. Bade-Governale.
http://www.italki.com/article/480/how-to-deal-with-the-german-sentence-structure?utm
2. Hammer’s German Grammar, Martin Durrell
3. Wikipédia, typologie syntaxique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Typologie_syntaxique_des_langues
4. Wikipédia, langue V2
https://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_V2
Introduction
Sur le tard, car je suis vieille, hein. C’est pas moi qui l’ai dit, ce sont les autres. Quand on a 30 ans, c’est vieux, il parait. En six mois, j’ai bien intégré cette notion (que je suis vieille), et je me déclare vieille en renonçant à ma jeunesse envolée presque sans pincement de cœur. L’allemand, c’est peut-être ma crise de la trentaine. Who knows.
Le plus important est d’être motivée et de le rester. Si vous pensez que vous n’avez pas le temps, c’est que vous ne l’êtes pas assez. Apprendre une langue demande du temps et de la constance.
Je ne crois pas qu’on apprend une langue de manière durable en quelques jours ou quelques heures, mais avec quelques minutes par jour, quelques heures par semaines, et quelques mois.
Je ne suis pas une spécialiste des langues, je n’ai pas de don particulier dans ça.
Voilà le cheminement que j’ai suivi, avec ce qui m’a été très utile, et là où j’ai galéré.
Mon testament.
Je suis vieille, je vous ai dit.
Je me connais. Je me disperse. J’apprends l’allemand un méthode à la fois. Au bout de presque un an ça donne ça:
Débuter par de l’immersion orale
Méthode Michel Thomas allemand débutant
J’ai commencé par de l’immersion orale par Michel Thomas. Pas ou très peu d’écrit. Très peu de vocabulaire. Que de l’oreille et beaucoup de structures de phrases.
Michel Thomas m’a permis d’être à l’aise avec les sons allemand n’existant par en français: le fameux “ch” mouillé et avec la construction des phrases complexes. Ces bases me servent encore beaucoup aujourd’hui, et plus que de les assimiler, je n’ai pas de blocage: type oh là là c’est trop compliqué je ne vais pas y arriver dessus.
Commencer par cela est pour moi une très bon choix.
Plonger direct dans le graded reading
–Urlaub intensiv, Roman mit Übungen – für Jugendnliche und Erwachsene Deutsch lesen und lernen, Claudia Peter (lecture en allemand, A1)
J’ai continué avec une lecture de niveau A1.
Là, c’était audacieux, plus audacieux que la méthode précédente dans le sens où celle-ci est pour les débutants et celle-là non. Et j’en ai bien bavé car avec Michel Thomas, mon niveau de vocabulaire était faible. Le livre de Claudia Peter n’en a pas nécessairement beaucoup, mais c’était déjà trop pour moi. J’ai donc perdu pas mal de temps à utiliser le pons pour chercher mes mots inconnus. j’ai sans doute oublié ou manqué pas mal de points de grammaire, mais le but n’était pas de se concentrer sur ça.
Le but était de ne pas avoir peur de plonger dans un ouvrage 100% en allemand, même en en bavant. La lecture avait des exercices et des corrigés qui m’assuraient que je n’étais pas complètement à côté de la plaque.
L’oral m’a sans doute manqué. Mais il est difficile d’envisager de jongler les méthodes et d’avancer sur tous les fronts.
Démarrer Anki en toile de fond
Naturellement, cette revue ne peut être complète sans évoquer le fait qu’en parallèle, j’ai donc commencé mon deck Anki pour apprendre le vocabulaire.
Si je n’avais pas beaucoup de temps, je faisais au moins mes révisions sur Anki. Je m’y suis à peu près tenu, et j’ai rattrapé mes rares périodes d’arrêt total.
Un presque retour à la base.
–Voie express initiation Allemand, Nathan
Presque, car c’est une méthode pour les débutants mais adultes, qui se veut simplifier la grammaire.
Ce n’est donc pas tout à fait une méthode académique ou scolaire. Pas que ce serait un avantage, mais je pense que le niveau académique me sert de point de repère.
Bref. Là encore, j’ai choisi cette méthode pas par hasard: le Nathan propose des textes (mise en contexte donc), propose un audio (nécessaire car je n’ai pas de professeur, il faut que j’écoute du bon allemand), avec des exercices (pour savoir si j’ai compris) avec ces corrigés.
Ce n’est qu’à partir de maintenant que je commence à voir la grammaire. Il m’a fallu en parallèle l’approfondir avec des sites : Cours d’allemand, Allemand facile et Lingolia pour ne pas les nommer.
Et mon très bref retour chez Innovative languages
–Germanpod101.com
Le temps d’un mois, je me suis rabonnée à Germanpod101, sans trouver le match parfait sur mon parcours.
Ca m’a apporté quelques brides mais j’ai eu du mal à l’utiliser à son plein potentiel. Et je suis passée à autre chose.
Chassez l’académie, elle revient au galop ?
Bordas collège Grammaire allemande par les exercices
Il y avait des exercices dans le Nathan, mais j’ai senti que j’en avais besoin d’un peu plus.
“Un peu” était difficile à trouver, et avec les 300 exos de Bordas, je suis servie. C’est sûr, après ça, je ne vais pas me plaindre d’un défaut d’exercices pendant longtemps.
C’est mon premier contact avec l’académie, vu que les exercices sont destinés aux collégiens.
Le bouquin me fait repasser par plus de grammaire que je ne le prévoyai de le faire, mais bon, quand c’est vu, c’est vu. A l’abordage des exercices, je me prends régulièrement la tasse, mais rien qui ne pourrait éroder ma motivation. (même le prétérit, qui ne m’AURA PAS, t’entends ? LE PRETERIT NE M’AURA PAS J’AI FAIT un deck Anki dessus voilà.)
Pour la suite, j’ai plusieurs options qui se profilent: encore de la grammaire en allemand pur qui me permettra de repasser par dessus Bordas, une lecture A1 qui me permettra de varier les plaisirs, la suite du Nathan ? Who knows.
J’en ai déjà parlé. J’ai découvert le titre de ce livre à travers plusieurs sites anglophones le recommandant chaudement. La grammaire fait environ 550 pages et est divisée en 23 chapitres:
1. Nouns
2. Cases
3. Personal pronouns
4. The articles
5. Others determiners and pronouns
6. Adjectives
7. Adverbs
8. Comparaisons of adjectives and adverbs
9. Numerals
10. Modal particles
11. Expressions of time
12. Verbes: conjugation
13. The infinitive and the participles
14. Use of the tenses
15. The passive
16. The mood: the imperative and the subjunctive
17. The modal auxiliaries
18. Verbes: valency
19. Conjunctions and subordination
20. Prepositions
21. Word order
22. Word formation
23. Spelling, pronunciation and ponctuation
La première édition date de 1971, et la cinquième et dernière édition est sortie en 2011. L’auteur a eu le temps de l’améliorer tout en le mettant à jour avec l’évolution de la langue.
Ce livre est une vraie mine d’or. Malgré la densité des informations, je n’ai pas de mal avec l’index à trouver ce que je cherche. Grammaire de niveau avancé, les chapitres me permettent d’avoir une vue générale sur le problème sur lequel je planche. Après, il faut juste mettre le curseur sur ce qu’il est nécessaire de retenir.
Je fais plus que chercher et piocher ce dont j’ai besoin aujourd’hui. En tant que francophone, il m’arrive de devoir penser en anglais, puisque l’auteur fait souvent une comparaison entre l’anglais et l’allemand, bien que son index de prononciation prend en référence des mots français quand l’équivalent anglais n’existe pas.
A noter qu’il existe un livre d’exercices complément à ce livre et suivant son découpage : le binôme permettant sans doute d’exploiter le grammaire.
Tout sur la position du verbe dans la phrase.
La prochaine version traitera en plus des phrases interrogatives, et je rajouterai sans doute des exemples.